PATRIMOINE ARCHITECTURAL

Eglise Saint-Pierre (début XVIème siècle)

L’église Saint-Pierre comporte une nef de sept travées avec bas-côtés et un chevet plat. Deux chapelles latérales forment la croix. Près de la porte se trouve un petit abri destiné, dit-on, à recevoir les lépreux qui assistaient aux offices. Restaurée une première fois en 1722, l’église est à nouveau réparée en 1814 après les dégâts causés par la Révolution. Le haut du clocher et le bas-côté nord sont restaurés en 1848, le pignon occidental en 1864. D’autres parties de l’église sont par la suite reconstruites : les deux chapelles latérales en 1882, et le clocher, atteint par la foudre, en 1900.


Chapelle Saint-Jean de Keramanac’h (XVe siècle), son calvaire et sa fontaine

La chapelle actuelle de Keramanac’h remplace une ancienne chapelle de l’ordre des Hospitaliers de Malte, fondée au XIIème siècle avec un petit hôpital. Les Templiers, qui seraient, dit-on, les fondateurs de Keramanac’h, possédaient jadis un manoir (le manoir Le Bourdonnec). Ils possédaient aussi une forteresse à Coat Sec’h dont les fossés auraient existé, dit-on, jusqu’en 1854. En 1697, la commanderie possédait seize fermes à Keramanac’h et levait une dîme.


Chapelle Sainte-Jeune et sa croix

Chapelle tréviale sous l’Ancien Régime, Sainte-Jeune est bâtie à l’emplacement d’une antique fortification romaine. C’est un édifice rectangulaire en grand appareil comprenant une nef de trois travées avec bas-côté sud, terminé par une sacristie. Le fronton de la fenêtre du sud porte la date de 1573 et le clocheton celle de 1621. Un fenestrage du XIVe siècle est réemployé dans le bas-côté nord. La fenêtre du chevet est ornée d’un fenestrage du XVIe siècle. Le pavage de la chapelle date de 1711.


Chapelle de Porz an Park

La chapelle de Porz an Park, bénie en 1935, comporte un chœur à déambulatoire et une lanterne octogonale sur la croisée. Elle abrite par ailleurs des fresques de Bouleau, élève de Paul Bardouin. Le château de Porz an Park, dont fait partie la chapelle, appartient en 1750 à Alexandre de Kergariou. Reconstruit au XVIIIe siècle et restauré au XIXe siècle, il est converti en couvent au XXe siècle, par la communauté des religieuses des Saints-Coeurs-de-Jésus-et-de-Marie, fondée à Saint-Quai-Portrieux en 1881.


Chapelle St-Tugdual

La chapelle Saint-Tugdual de Kerpabu ou Kerbabu (XVIème siècle) est de forme rectangulaire et le clocher mur possède une chambre de cloche. Le 24 avril 1892, une somme de 100 Francs est votée par le Conseil pour des réparations. Elle a été restaurée en 1964 et 1981. La cloche, qui date de 1807 (fait par le fondeur Le Jantel de Lannion), a pour parrain Yves Malledant et pour marraine Marie Guenn (ou Guen). Elle abrite plusieurs anciennes statues : saint Tugdual, sainte Vierge, Dieu bénissant, saint Jean l’évangéliste, saint Jean Baptiste (R. Couffon).


Chapelle St-Lavant

La chapelle Saint-Lavant et Saint-Laurent (XVIIIème siècle) est édifiée en forme de Croix latine. Saint Lavant était un disciple de saint Tugdual. Le clocher date de 1749 et possède trois chambres de cloches avec une tourelle d’accès au sud. La chapelle a été restaurée en 1912, 1977 et 1988 (grâce à M. Delestre). Sur un petit pan de mur, on peut lire ” Jean Famel, gouverneur de Saint-Lavant 1749 “. Le mobilier se compose de statues très anciennes reposant dans des niches et consacrées à la Vierge Marie, saint Lavant, saint Laurent et saint Ollivier.


La fontaine de Kerdelahaye (XVIe siècle)

Cette fontaine encaissée possède une niche aménagée dans son mur de soutènement et abritant une pietà. L’eau qui y coule a la réputation de soigner les furoncles. Au début du XXesiècle s’élevait à proximité la chapelle domestique du manoir de Ker-de-la-Haye, lui-même détruit aujourd’hui. On aperçoit encore son bénitier principal dans la cour de la ferme voisine.


Le manoir de Kermel ou du Petit-Kermel (XV-XVIe siècle)

Ce manoir a donné son nom à la famille de Kermel, toujours existante. On trouve très tôt mention de cette lignée. Une charte de donation à l’abbaye de Bégard de 1297 cite Thomas de Kerrivael ou Kaerrmael, clerc, fils et héritier principal de Robert de Kaerrmael, écuyer. Le manoir actuel remonte vraisemblablement au début du XVIe siècle comme l’indique le motif à accolade de la porte d’entrée.


Le manoir du Cosquer (XVIIe siècle)

Ancienne métairie noble, construite pour les Cosquer, ce manoir appartient en 1795 à Gabriel Vincent de Kergariou, cultivateur soupçonné de complicité avec les chouans. Les communs, qui ferment à l’origine la cour, ont été détruits et leurs pierres revendues. La façade du logis principal présente une avancée abritant le perron, construite à la fin du XIXe siècle.


Pont romain (XVe siècle)

Ce pont romain se situe à Kerguelen. Comme pour les nombreux ponts dits « romains » qui franchissent les ruisseaux de la région, on peut mettre en doute l’antiquité de la construction. Malgré l’absence de données historiques sur ce type de patrimoine, une datation du bas Moyen Âge ou postérieure à cette époque semble la plus probable.